Pensions de famille : une réponse pour l’accès au logement des publics vulnérables
Publié le 28 septembre 2023 | Dernière mise à jour le 11 octobre 2023
Un logement privatif, des espaces collectifs, une animation et un accompagnement
De taille réduite (16 à 25 logements), associant un logement privatif à des espaces collectifs, elles présentent l’avantage de disposer d’un personnel qui assure outre l’animation et la gestion de la vie quotidienne, l’organisation des liens avec l’environnement local : mairie, services sanitaires et sociaux, équipements publics, structures d’animation et de loisirs ainsi que le voisinage de la pension, pour l’ouvrir au tissu social de proximité.
Le terme de pension de famille fait écho au fonctionnement familial de la structure, qui très majoritairement accueille des personnes isolées.
Au 31 décembre 2022, la région Hauts-de-France comptait 121 pensions de famille et près de 2600 places. La situation est tendue alors que la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (DIHAL) financera au titre du plan logement d’abord 2 couvrant la période 2023-2027 plus de 900 places supplémentaires dans la région.
Témoignages à la résidence d’accueil "Aux berges du Sartel" (Roubaix)
Vidéo réalisée par l’Association Aréli
Témoignage d’un résident d’une pension de famille dans le Nord
Vidéo réalisée par l’Association Aréli
Développer les pensions de famille en région
Pour favoriser leur développement, un appel à manifestation d’intérêt a été lancé avec l’union régionale de l’habitat (URH) pour repérer le foncier ou bâti disponible.
31 opportunités foncières ont ainsi été repérées par des bailleurs et associations gestionnaires de structures d’hébergement et de logement adapté pour une pension de famille ou un projet mixant d’autres dispositifs comme la résidence sociale, le foyer de jeune travailleur, le logement social ordinaire ou de l’habitat inclusif pour les personnes en situation de handicap.
*Préparé de façon partenariale avec les services de l’Etat (DDETS, DDT(M), SGAR, et les têtes de réseau associatives (UNAFO, Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), et la fondation abbé Pierre