Emploi intérimaire

Publié le 26 février 2018

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Le dispositif

La loi 72-1 du 3 janvier 1972 légalise l’emploi intérimaire, destiné initialement à remplacer de façon exceptionnelle des employés d’une entreprise (sauf lors d’une grève).

Par la suite, le recours à ce dispositif s’étend à :
  l’accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise
  l’exécution de travaux saisonniers

Progressivement un ensemble de dispositions législatives se mettent en place.

Les durées maximales des contrats sont fixées suivant les cas. Le nombre de renouvellements possibles des missions se trouve limité.

La source

Pour construire les statistiques de l’emploi intérimaire, Pôle emploi et la Dares exploitaient, jusqu’aux statistiques relatives au mois de décembre 2014, les relevés mensuels de mission (RMM) adressés à Pôle emploi par les établissements de travail temporaire.

Depuis mi-2016, cette source historique est progressivement remplacée par la nouvelle déclaration sociale nominative (DSN).

À partir de ces informations, la Dares élabore divers indicateurs mensuels, trimestriels et annuels. Ces statistiques intègrent désormais les CDI intérimaires.

L’emploi intérimaire mensuel

Le site de la Direccte des Hauts-de-France publie les données permettant de suivre :

Le nombre d’intérimaires : stock de personnes ayant une ou plusieurs missions de travail temporaire en fin de mois. Ces intérimaires sont ventilés par secteur d’activité utilisateur.

Le volume de travail intérimaire en équivalent emploi à temps plein sur le mois (ETP) : mesure de l’intérim privilégiant une analyse en moyenne sur le mois. Ce volume de travail est calculé en rapportant le volume de travail effectué dans le cadre de la mission, au volume de travail effectué par une personne à temps plein. Il est réparti selon l’activité économique de l’établissement utilisateur.

Les deux indicateurs peuvent évoluer de manière différente selon la répartition des missions au cours du mois et l’évolution de leur durée. La volatilité mensuelle des données affecte davantage l’évolution du nombre d’intérimaires que celle du volume de travail intérimaire en ETP.