Contrôle des humidimètres à grains dans les Hauts-de-France
Publié le 5 août 2024
Votre humidimètre vous rapporte-t-il de bons résultats ? Les contrôles de 2023 montrent que oui.
Le service métrologie légale de la Dreets Hauts-de-France a réalisé en 2023, au cours de la moisson, des contrôles sur 74 humidimètres utilisés au sein des coopératives agricoles. Chaque humidimètre a fait l’objet d’un contrôle avec un échantillon étalonné de blé tendre et un échantillon étalon d’orge.
Sur l’ensemble des essais métrologiques réalisés sur les 74 humidimètres, soit 128 contrôles, 2 contrôles sont hors tolérances soit une proportion de 1.5 % : ce qui est globalement satisfaisant. Les deux refus « hors tolérances » concernent des appareils de dernière génération (infra-rouge). S’il est impossible d’apporter une conclusion définitive au regard du nombre de contrôle sur ce type d’instrument (22), ces derniers semblent avoir tendance globalement à donner une valeur un peu élevée du taux d’humidité en blé tendre par rapport aux échantillons étalons, tout en restant dans les erreurs maximales tolérées. Ce phénomène ne semble pas se reproduire pour l’orge. A noter qu’un instrument a fait l’objet d’un refus a posteriori, après recontrôle des échantillons de tests en fin de campagne de contrôles.
L’état du parc d’humidimètres des Hauts-de-France jugé très satisfaisant
La région Hauts-de-France est la première région productrice de blé tendre avec environ 20% de la production en 2021.
Les essais ont été réalisés avec des échantillons étalons des céréales fournis par un organisme agréé.
74 humidimètres ont été contrôlés pendant la période estivale sur 57 sites. 3 humidimètres ont été refusés dont 2 hors tolérance métrologique.
Cette opération aura aussi été l’occasion de contrôler notamment 63 ponts bascules, 1 pont rail, 1 dispositif de chargement en continu des péniches et camions ou encore les balances de contrôle des taux d’impuretés.
Des contrôles pour assurer la loyauté des transactions
Les opérations de contrôle des humidimètres sont effectuées tous les ans par les agents du service métrologie de la DREETS. Elles permettent de vérifier la conformité des appareils destinés à tester la teneur en humidité des grains apportés par les agriculteurs dans les dépôts céréaliers. En effet, si le taux d’humidité du blé est supérieur à une norme, l’agriculteur est moins payé et un coût de séchage supplémentaire est à sa charge. La bonne mesure des instruments permet donc la loyauté des transactions entre l’agriculteur et l’entreprise céréalière.
